personne âgée malade alzheimer joue jeu de cartes sur tablette tactile

Quand le gouvernement réfléchit au vieillissement et à son encadrement, c’est généralement une division entre EHPAD et domicile familial qui s’établit. D’autant plus alors que la maison de retraite, aux yeux de certains, s’est imposée comme un lieu contraint en période sanitaire. L’État songe alors à investir davantage dans les services d’aides spécialisées à domicile. Seulement, cela ne prend pas en compte la solitude des personnes âgées. D’autres solutions existent pourtant, parfois plus douces à envisager.

L’accueil familial, une alternative au focus humain

L’important, pour de nombreuses personnes âgées et leur famille, est de pouvoir garder au cœur des préoccupations le contact social. C’est, après tout, ce qui a tant brusqué les personnes concernées lors de la crise sanitaire. Les résidents, souvent, se trouvaient loin des leurs, sans forme de contact autre que celui de leur personnel soignant, bien que déjà très important. En réponse, des structures guident, par exemple, ces personnes vers l’accueil familial pour senior, qui place l’individu atteint d’Alzheimer au sein d’une famille. Il est alors en contact permanent avec un professionnel agréé et formé pour accueillir un senior dans son domicile.

Cet accueillant familial, qui par gain d’expériences sera en mesure de prendre en charge les demandes et besoins d’un malade atteint d’Alzheimer, saura le soutenir au quotidien. Cela passera par du temps partagé, notamment en pratiquant des activités stimulantes ou en préparant les repas ensemble, par exemple. L’objectif, bien sûr, est de les encourager, selon leurs capacités motrices et physiques, à continuer de prendre soin d’eux et de participer à leurs tâches quotidiennes. Les temps de repas, en cela, sont précieux. Des amitiés, du moins de fortes affections, viendront lier l’accueillant et le senior, donnant ce contact social précieux à l’individu. Il pourra même, selon le contrat du professionnel, être en compagnie d’autres séniors et fonder de nouvelles amitiés.

Domicile personnel : envisager plutôt résidence ou SAAD ?

De nombreuses personnes âgées, légitimement, ne souhaitent pas quitter leur domicile. C’est, souvent, l’endroit où elles ont vécu un grand nombre d’années, où des souvenirs se sont formés. Toutefois, certaines situations font qu’elles ne sont plus, malheureusement, en mesure d’y vivre. Du moins, pas d’y résider seules, sans aucun suivi. Afin de permettre à ces personnes de garder le confort de leurs habitudes, l’État envisagerait ainsi de faire des SAAD, les Services d’Aide à Domicile, une motion de droit commun. Ces services, bien sûr, sont très utiles pour venir en aide aux familles ou aux patients. Après tout, l’impact d’Alzheimer sur les aidants principaux, proches du malade, est souvent très lourd, poussant généralement à chercher un soutien extérieur, même momentané.

Ces SAAD assurent alors, ponctuellement ou long terme, le suivi de santé, veillent à la progression de la maladie, assurent un peu de contact humain. C’est pourtant là que le bât blesse – selon les contextes, la solitude peut demeurer très forte et la santé mentale ne pas suivre la qualité de la santé physique. Une option, parfois délaissée, vient pourtant combiner ces besoins. Ce sont les résidences autonomies (RA) et les résidences services séniors (RSS). Ces habitats indépendants assurent un juste milieu. Cela, grâce à un ensemble de soins, accompagnements, services au quotidien et contact avec d’autres personnes.

Pourquoi un malade d’Alzheimer a-t-il besoin d’être accompagné ?

L’idée principale derrière ces alternatives d’hébergement à la maison de retraite est d’offrir, dans toutes les situations, un cadre de soutien fort au malade. Les personnes âgées touchées d’Alzheimer, en effet, nécessitent particulièrement d’être dans ce type de systèmes. Puisque aujourd’hui, malheureusement, la science n’est pas en mesure de guérir la maladie, ce sont ces structures qui permettent de l’endiguer légèrement. Cela, par les différentes ressources qu’elles mettent en avant au quotidien. En effet, que ce soit en résidences de séniors ou au sein du domicile d’un accueillant familial, le principe est de faciliter la routine des malades d’Alzheimer.

Cette routine se traduit tant dans leurs tâches d’hygiène ou de rangement, par exemple, que dans la familiarité des visages et des soins apportés. Dans une famille, la structure restera stable, tout comme dans une résidence, où les SAAD sont à même de rester sur une assez longue durée. Cela leur apporte un cadre de vie, rythmé des mêmes habitudes et des mêmes experts, un luxe qui n’est pas toujours garanti en EHPAD. Cette autonomie, mêlée à de la tranquillité et un système de support stable, sera des plus bénéfiques à une personne touchée par Alzheimer. De quoi envisager sereinement ces alternatives aux maisons de retraire.

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