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Maladie d’Alzheimer : Quel nouveau traitement en 2023 ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par une atteinte progressive et irréversible du cerveau. Elle se caractérise par la mort progressive des neurones dans la partie frontale et temporale du cerveau. Elle entraîne généralement la perte de la mémoire, car les neurones localisés dans la région de l’hippocampe conduisent à une certaine dégénérescence du cerveau. Depuis de nombreuses années, il existe des traitements de la maladie d’Alzheimer qui ont pour but de freiner les symptômes cognitifs du patient malade. Cependant, ils n’empêchent pas sa propagation dans le cerveau. Mais un nouveau traitement pourrait faire son entrée sur le marché français en 2023. Quel est donc ce nouveau traitement et en quoi consiste-t-il réellement ?

 Le Leqembi : un nouveau traitement pour la maladie d’Alzheimer

Un nouveau traitement permettant de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer a été approuvé par les autorités sanitaires américaines. Il est fabriqué à partir du lecanemab, un anticorps qui vise à diminuer le déclin cognitif des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Il est commercialisé par les laboratoires américains Eisai et Biogen depuis 2022. Vous pouvez consulter le Magazine Docteur si les actualités sur la médecine et la santé vous intéressent.

À qui s’adresse ce nouveau traitement ?

Ce médicament s’adresse uniquement aux personnes présentant une forme légère de cette maladie. En effet, il est seulement prescrit aux patients qui connaissent des troubles cognitifs légers. Ils se situent donc dans une phase précoce de la maladie. Pour savoir si des patients peuvent recourir au traitement, ils doivent également passer des examens qui confirmeront la présence ou non de plaques amyloïdes cérébrales détectables.

La posologie de ce type de traitement

Ce traitement fonctionne sous la forme de perfusion intraveineuse. Il doit être administré aux patients toutes les 2 semaines lors d’une prise de sang. Il est primordial de réaliser une IRM cérébrale avant le début du traitement. Il faut de plus que le patient soit surveillé de façon périodique par IRM avant les 5ᵉ, 7ᵉ et 14ᵉ perfusions.

Les effets secondaires du Lecanemab

Il est important de savoir que ce type de traitement comporte de nombreux effets secondaires. En effet, il est tout à fait possible de faire une hémorragie ou bien un œdème cérébral durant les premiers mois de la prise de ce traitement. Il n’est pas possible de constater ces deux problèmes sans faire des séances d’IRM régulières à cause de leur caractère asymptomatique. Par ailleurs, la fièvre, un état grippal, mais aussi des nausées qui sont liées directement à l’administration du médicament par voie intraveineuse ont été rapportés. Il est également relativement courant d’avoir une migraine ou bien d’avoir de la toux ou la diarrhée quand on prend ce type de traitement.

Une efficacité fortement démontrée

Un essai clinique a prouvé que le traitement avec le Lecanemab engendrerait une réduction de 27 % du déclin cognitif d’une personne atteinte de maladie d’Alzheimer en 18 mois. Ce constat se base sur un ensemble de facteurs qui ont été évalués : la mémoire, l’orientation, la capacité de jugement, mais aussi la capacité à résoudre des problèmes du quotidien.

Une disponibilité rapidement en France ?

À l’heure actuelle, ce nouveau traitement a reçu une autorisation de mise en circulation seulement sur le marché des États-Unis. Cependant, il n’est pour l’instant pas encore autorisé en France. En effet, il faut tout d’abord que les fabricants du traitement obtiennent une autorisation de la part de l’agence européenne du médicament, puis de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé française. Pour l’instant, aucune date n’a été indiquée, mais cela ne saurait tarder, car le pays est plus qu’intéressé par sa commercialisation.

Le nouveau traitement pour lutter contre la maladie d’Alzheimer qui a été commercialisé aux États-Unis intéresse beaucoup le marché français. La commercialisation en France en 2023 ne devrait donc plus tarder.

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